mercredi 25 juin 2008

no country for the old man


Voilà, Metal Gear Solid 4 est fini… Depuis 3 jours exactement. Alors ? Sur la durée ? Toujours aussi enthousiaste ?

AYE SIR !

Kojima est décidément très fort. Bien sur, sa réflexion sur le jeu en tant que média n’est pas aussi forte que ce qu’il a pu faire dans MGS2 (quoiqu’il y ait des petits trucs bien sentis). Nous sommes bien en présence d’un jeu réalisé par un fan pour les fans. Autant dire que ceux qui n’ont jamais joué à un MGS risque d’être fortement décontenancé. En fait, ils ne comprendront rien du tout, tant le jeu regorge d’informations et de clin d’œil. De plus, on ne peut pas dire qu’il soit révolutionnaire que ce soit à un niveau graphique ou de gameplay, mais c’est MGS, ce supplément d’âme que l’on trouve rarement dans les jeux. Ce que Kojima a parfaitement compris c’est l’implication que doit mettre le joueur. Il doit avoir de l’empathie pour les personnages (ce qui n’existe pas dans des jeux tel Gears of War voire God of War), l’aimer, rire et souffrir avec lui (au sens propre comme au figuré, notament dans le "couloir à micro-ondes").
Je ne vois pas trop de défauts à MGS4, un super level design, des phases de jeu franchement géniales (haaa la filature dans la petite ville d’europe de l’est, le retour à Shadow Moses), des easter eggs à la Kojima… Alors bien sur, beaucoup de cinématique et de bavardages, beaucoup de pathos à la japonaise, l’IA des adversaires parfois très énervantes, des boss un peu anecdotique comparés à ceux des précédents volets… Mais tout ça, c’est vraiment pour entrer dans des considérations de Gamer, soit finalement pas très intéressantes et proches des préoccupations des FPS Fan
Il n’y a rien à spoiler dans le jeu. Pas de révélations fracassantes (je m’attendais un peu à tout ça), pas de twist (si on avait pas compris qu’Ocelot était le good guy et que Snake est manipulé depuis toujours par les Patriotes…). En fait, MGS4 permet un baroud d’honneur à TOUS les personnages des MGS, même si parfois leurs intrusions s’avère assez peu justifié (Major Zero… hum…). C’est un peu comme les génériques de fin des Zelda où tous les personnages nous font un petit coucou. Même le combat final est dans cette veine ; en décalque complet du combat final de MGS1 contre Liquid, les musiques reprennent les thèmes de tous les MGS, le style même diffère et c’est plutôt rare de montrer dans un jeu vidéo un combat avec de l’émotion et qui s‘avère touchant d’un bout à l’autre (ouah le baiser d’Ocelot à Snake…).

Bref, ça faisait bien longtemps que je n’avais pas atteint ces sensations… depuis, quoi ? Shadows of Colossus ? Okami ?


Maintenant c'est fini, je n'en parle plus... jusqu'à...


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